Mercredi 7 janvier 2015, le choc !
Tout s'embrouille, tout se mèle dans mon esprit.
Le soir même tous mes contacts G+ et Facebook sont devenus Charlie, toutes les photos de profil sont noires.
Je ne touche pas à mes profils, je préfère attendre.
La nuit est passée, ça va mieux.
Je commence à distinguer ce que je ressent.
Je condamne cet attentat, je suis pour la liberté d'expression mais je ne suis pas Charlie.
Je ne trouve pas cela contradictoire, c'est juste que j'ai déjà critiqué le journal satyrique parce que je ne suis pas en accord avec sa ligne éditoriale et que je ne trouve pas qu'une majorité de sa production soit compatible avec mon humour.
Je ne suis pas Charlie : je suis Cabu, je suis Wolinsky ...
Ce sont des hommes de conviction et cela est remarquable Ils se savaient menacés et ils ont continué leur ouvrage. Je respecte énormément cela.
La disparition ne me fait pas aimer les choses si je ne les aimait pas avant.
La mort ne me fait pas aimer les gens si je ne les aimait pas avant.
Et puis se sont des personnes qui ont été assassinées : Charlie Hebdo est toujours là.
Je ne fais pas l'amalgame.
Alors oui, c'est une belle image de la liberté d'expression et je comprtends son utilisation.
Je suis "liberté d'expression".
Je trouve mes mots un peu maladroits et je ne sais pas si vous allez me comprendre, je reste ouvert au dialogue.
Denis, "Liberté, liberté chérie, combat avec tes défensseurs"