Ce matin, réveil... trop tôt, petit déjeuner, douche, arrosage des plantes, bises à BBA et départ... trop tôt.
J'arrive donc en gare de Paris-Montparnasse avec une heure d'avance. Il fait froid, mais un bon siège et quelques badauds vont me faire passer cette heure sans trop de difficultés. Le train est
enfin annone.
Vous avez remarqué le message sur le grand panneau des départs qui spécifie que le quai des trains au départ est annoncé vingt minutes avant ? En bien ne le croyez pas : je n'ai jamais vu un
train réellement annoncé 20 minutes avant son départ sur ce panneau.
Enfin ma place, enfin le grand départ. Je commence un livre consacré à Henri IV mis je somnole.Je l'avais acheté à la gare car j'avais oublié le François premier du même auteur à la maison.
Somnoler c'est inconfortable : on ne dort pas sans être vraiment éveillé. Par la fenêtre, je vois défiler des paysages de neige bleue.
Le train arrive vers Tours. Je le sens : la vitesse augmente. Mais que ce passe t'il ? La vitesse diminue brutalement. Le haut parleur crachote la réponse : le train ne peux pas prendre sa
vitesse TGV à cause des conditions climatiques. Retard prévu : 10 minutes.
Ok, mais 10 minutes dans quelle gare ? Poitiers, le premier arrêt, ou les autres gares aussi ? Que va devenir ma correspondance ? Je n'ai pas envie de la rater, il y en a pas beaucoup dans la
journée. Me voici soudainement bien réveillé.
Tous comptes faits, la correspondance a attendu l'arrivée du TGV en gare d'Angoulème pour partir à son tour sur la voie unique qui relie la Préfecture à Cognac. Voie unique sinifie : tu attends
dans une gare si le train allant à contre-sens n'est pas encore arrivé. Les trains ne peuvent se croiser qu'en gare ou la double voie le permet.
Bon, je suis bien arrivé et je me prépare aux fêtes de Noël avec ma famille.
Denis, "jour de neige dans un grand pull qui me protège".