Rue du désir

Rue du désir

18 chansons revisitées, réarrangées, qui vont de Lucienne Boyer à Boris Vian, en passant par Marie Dubas, Cole Porter, Kurt Weill, Friedrich Hollaender, Madonna et Jacques Prévert sont réinterprêtées par un maître de cérémionie talentueux et inspiré. Accompagné de son pianiste, d'un accordéoniste et d'une magnifique demoiselle charmeuse de feu, il restitue l'atmosphère d'un cabaret berlinois décadent des années d'entre deux Guerres.
Cela exige donc de la voix, de la présence scénique, des costumes, quelques phrases de transition et une attitude faussement désinvolte... Il a tout cela et le mélange des morceaux d'époques et d'origines différentes est très réussi.
Le fil conducteur est le désir sous toutes ses formes. C'est bien trouvé et bien exploité. Le spectacle est bien desservi par un décors reliant le moderne et l'expressionnisme allemand de l'époque ainsi que par des costumes excentriques et inventifs.

C'est à la Reine Blanche, une salle très confortable du XVIIIème Arrondissement.

Denis, Wilkommen

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