Sujet du décembre 2011 : votre pire rupture ?
J'ai beaucoup hésité à écrire un article sur ce sujet car je ne voyais rien dans ma vie sur le thème de la pire rupture. Pire indique qu'il y a eut plusieurs, dont plusieurs parmi elles se sont
mal passées et qu'il y en a une qui s'en détache. Bah non, je n'ai pas ça en stock.
J'ai eu des rupture par fin de vie, par désamour, par éloignement... mais c'est la vie.
Et puis m'est revenu un épisode de ma vie FaceBook (comme les chats, j'ai plusieurs vies).
C'est une rupture avec une femme, une artiste, chanteuse, que j'appréciais et qui m'avait accepté comme ami sur le site de réseau social le plus connu du moment. J'aimais son univers, sa
personnalité et toute sa personne. Un vrai fan qui allait aux concerts.
Un jour, elle a marqué un message sur son mur.
C'était il y a quelques mois, je n'ai donc plus les mots exacts, mais il fallait boycotter la vraie fourrure.
Je n'étais pas contre, mais je n'étais pas pour non plus. Pragmatique, j'avais avancé des arguments (choses rare dans un fil de discussion sur FaceBook) sur le premier vêtement de l'homme, du
fait qu'il est omnivore et qu'il faut laisser sa liberté de choix à toute personne. J'écrivais divers posts sans haine, de façon sereine et la discussion grandissait avec d'autres intervenants,
un vrai échange.
C'est alors que la star a noté un post très court, en majuscules, finissant par un point d'exclamation.
L'idée de ce message était que ceux qui se vêtissent de fourrure doivent mourir.
Les mots étaient très forts.
J'ai eut un vrai choc.
Comment elle, la haut placée, pouvait-elle être aussi intransigeante, absolutiste ?
Elle était devenue un monstre sans coeur.
Ce genre de personne qui pourrait tuer un de ses pair pour l'amour qu'une carotte ne lui donnera jamais, ce genre de personne incapable de voir que la nature est cruelle.
Mais... Mais...
L'orage qui grondait dans ma tête est retombé très rapidement et j'ai mis un dernier post sur ce fil expliquant que je ne pouvais plus rester son ami et pourquoi.
J'ai cliqué sur "envoyer" et j'ai pris une grande respiration.
Puis j'ai affiché la page de mes amis et je l'ai cherchée pour mettre fin à cette relation.
Je ne l'y ai pas trouvée : elle avait été plus rapide que moi.